Nous, personnels de l’Université de Saint-Étienne, réunis en assemblée générale ce 4 mars 2010, avons approuvé à l’unanimité la déclaration suivante.

Nous déplorons la faible mobilisation des personnels alors que nous sommes confrontés à un problème grave qui engage l'avenir du système éducatif républicain. Nous comprenons, face à l'ampleur des attaques, la lassitude, le fatalisme de beaucoup, mais nous ne nous résignons pas et nous vous proposons toujours d'agir :

- Nous nous interrogeons sur les modalités d’élaboration, de transmission, des maquettes de masters intégrant la réforme des concours de recrutement des enseignants. Nous constatons un défaut de collégialité et une concentration des pouvoirs, prévisibles dans le cadre de la L.R.U. : rareté des réunions de département, absence de réunion des Conseils de Faculté. Des maquettes élaborées par une ou deux personnes peuvent-elles être appliquées à l’ensemble des enseignants et des étudiants d’un département ?

- Nous nous adressons aux membres élus du C.E.V.U. pour qu’ils prennent position en tant qu’élus sur la masterisation et sa mise en place à l’Université de Saint-Étienne.

- Nous appelons, avec les syndicats du Second Degré (SN-FO-LC, SNES, SNEP, CGT, SNALC, SNCL, SUD) et du Supérieur (SDPREES-FO-42, FERC-Sup-CGT-Loire, SNESUP-UJM) à participer aux manifestations du 12 mars, pour l’abandon de la masterisation, emblématique de l’ensemble des attaques contre le service public d’Éducation : suppressions de postes, augmentation de la précarité, baisse de la qualité de l’enseignement, concurrence et augmentation du coût des études, mise en cause des statuts et des retraites.